La vague de meurtres, qui a débuté en juillet, a entraîné des réactions indignées d'internautes et des manifestations pacifiques à l'initiative d'organisations de défense des droits des femmes dans le hub pétrolier de Port-Harcourt."Au dernier comptage, nous n'avons recensé que huit cas confirmés de meurtres dans des hôtels", sur lesquels la police enquête, a déclaré le commissaire de l'Etat de Rivers, Mustapha Dandaura, dans un communiqué. "Le tueur en série drogue ses victimes avant de les étrangler", a-t-il ajouté, estimant que dans le cas contraire, les jeunes femmes auraient été en mesure de "tirer la sonnette d'alarme".Selon le commissaire, les motivations des criminels qui attirent leurs victimes dans des hôtels pourraient être des pratiques rituelles de type magie noire."Après les meurtres, on a retrouvé un tissu blanc enroulé autour du cou ou de la taille des victimes" qui fait penser aux agissements d'une secte, a-t-il poursuivi. Un suspect arrêté est passé aux aveux, tandis que d'autres personnes soupçonnées d'être impliquées dans les meurtres sont toujours recherchées.L'indignation des Nigérians avait redoublé ces derniers jours lorsque la police a accusé les victimes d'être des prostituées, une activité illégale bien que très répandue au Nigeria."Nous devons essayer de les rééduquer et les décourager de se prostituer car c'est comme ça qu'elles sont victimes de ces crimes", avait déclaré le commissaire adjoint de la police, Chuks Enwonwu, à des médias locaux.Les autorités ont par ailleurs imposé de nouvelles mesures de sécurité dans les hôtels de Port-Harcourt, obligeant les propriétaires à installer des caméras de surveillance.
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