"Ils sont en train d'être débarqués de l'avion", a témoigné Ibrahim Farinloye, porte-parole de l'agence nationale de gestion des urgences à Lagos, dans le sud du Nigeria. "Nous ne savons pas encore exactement le chiffre exact, car nous devons les recenser, mais on nous a dit qu'ils était 314", a-t-il expliqué à l'AFP.
Les rapatriés priaient en descendant de l'avion vers 21h00 (22h00 GMT), et ont été accueillis par une foule importante de délégués officiels à l'aéroport de la capitale économique nigériane.
Ils étaient attendus pendant le week-end, puis mardi, mais la compagnie aérienne Air Peace a assuré que l'avion n'avait pas reçu de permis pour atterrir à Johannesburg, pour justifier ce retard.
Les responsables de la compagnie ont été reçus par les autorités.
I just met with Mr. Allen Onyema the CEO of @flyairpeace, we owe him gratitude for flying Nigerians stranded in South Africa back home at no cost, his benevolence will not be forgotten. Join me in thanking him. pic.twitter.com/PjZUYGNIvN
— Femi Gbajabiamila (@femigbaja) September 18, 2019
La semaine dernière, près de 200 autres personnes sont déjà rentrées au Nigeria, dans un premier vol affrété spécialement après la vague de violences xénophobes qui s'est propagée en Afrique du Sud début septembre. Les violences ont fait au moins 12 morts, et même si officiellement aucune des victimes n'était d'origine nigériane, des centaines de leurs commerces ou leurs biens ont été brûlés ou pillés.
Lors des obsèques de Robert Mugabe, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a présenté ses excuses pour ces violences.
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