Les engagements pris par les autorités sénégalaises visent aussi une gestion "transparente" des récentes découvertes d'hydrocarbures, a précisé le FMI.L'accord entre le FMI et le Sénégal doit permettre à ce dernier de bénéficier de l'Instrument de coordination des politiques économiques (ICPE) du Fonds. Il doit encore être approuvé par le conseil d'administration du FMI d'ici à mi-décembre 2019, a dit à la presse Corinne Deléchat, qui a conduit la mission du Fonds à Dakar en septembre.Introduit en 2017, l'ICPE n'octroie pas un financement du FMI, mais il "est un gage de bonne tenue des finances publiques et de maintien de la stabilité macroéconomique", a dit Mme Deléchat. "Donc, cet accord-là va permettre le décaissement d'appuis budgétaires importants, de la Banque mondiale, de la Banque africaine de développement".Cela "permet également au Sénégal d'aborder les marchés internationaux, régionaux, avec ce gage de bonne conduite, ça permet de limiter les coûts de l'endettement", a-t-elle ajoué.Le programme soutenu par l'ICPE doit accompagner la mise en oeuvre de la deuxième phase du Plan Sénégal émergent (PSE), une stratégie de développement avec 2035 pour horizon. Il vise à "une croissance soutenue et inclusive, tirée principalement par le secteur privé", à la "stabilité macroéconomique", à la "viabilité des finances publiques et la gestion prudente de la dette", précise un communiqué du FMI.Les autorités sénégalaises ont aussi pris "un engagement à la transparence sur l'exploitation" future des réserves de pétrole et de gaz découvertes au large du Sénégal, a dit Mme Deléchat.Cette exploitation devrait commencer d'ici à 2021-2022. Enjeu économique lourd, elle est aussi au coeur du débat politique, les opposants au président Macky Sall dénonçant opacité et corruption dans l'attribution des marchés.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.