Le président Idriss Déby Itno avait promis en juillet que ces élections, qui auraient dû se dérouler en 2015 selon la Constitution, auraient lieu avant la fin de l'année.
Mais la Commission électorale indépendante (Céni) projette "l'horizon temporel réaliste de l'organisation des élections législatives au premier trimestre 2020", a affirmé son président, Kodi Mahamat, lors d'un point presse.
Même avec ce report, l'élection reste dépendante du "financement des opérations électorales", a prévenu M. Mahamat, qui appelle à l'"appui" des "partenaires techniques et financiers" du Tchad.
Depuis 2011, l'Assemblée nationale, largement dominée par la majorité présidentielle, est restée la même.Pour justifier les reports successifs du scrutin, M. Déby, au pouvoir depuis près de 30 ans après un coup d'Etat en 1990, a invoqué la menace terroriste de Boko Haram - le groupe jihadiste nigérian qui multiplie les attaques meurtrières dans l'ouest depuis 2015 - et des difficultés financières.
Mais depuis deux ans, les bailleurs de fonds occidentaux et soutiens du Tchad, un pays stratégique en Afrique dans la lutte contre la menace des islamistes armés au Sahel, font pression sur le chef de l'Etat, Washington et Paris en tête.
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