Médecins sans frontières (MSF) a demandé "un financement ambitieux, notamment de la part des bailleurs internationaux (...) pour enrayer l'épidémie de VIH" en RDC.MSF s'est exprimé dans un communiqué mardi, à la veille d'une réunion du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme à Lyon (France).Au total, 17.000 personnes sont mortes de maladies liées au sida en 2018 en RDC où 450.000 personnes vivent avec le VIH, d'après des chiffres de l'ONUSIDA.Cela donne un taux de prévalence de 0,8% chez les 15-49 ans, bien plus faibles que dans d'autres pays sub-sahariens, notamment en Afrique australe."A peine 57,7% des personnes infectées ont accès au traitement dans le pays", s'inquiète cependant MSF dans un communiqué.Par ailleurs, 4.000 personnes ont succombé à l'épidémie de rougeole depuis janvier 2019, pour 203.179 cas, a souligné le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef). "Les enfants de moins de cinq ans représentent 74% des infections et près de 90%", selon un communiqué.L'Unicef affirme avoir vacciné "plus de 1,4 million d'enfants", mais "que des millions d'enfants congolais ne bénéficient pas de la vaccination de routine et n'ont pas accès aux soins de santé lorsqu'ils tombent malades"."Le gouvernement de la RDC se prépare à lancer sa prochaine campagne nationale de vaccination de suivi le 22 octobre, qui vise à vacciner les enfants de 6 mois à 5 ans contre la rougeole dans chaque province", rappelle l'Unicef.Déclarée le 1er août dans la province du Nord-Kivu, l'épidémie d'Ebola a fait 2.142 décès, selon un dernier comptage en date du lundi 7 octobre. Depuis quelques jours, l'épidémie marque le pas avec moins de nouveaux cas avérés au quotidien (un seul pour la journée du 6 octobre). Plus de 1.000 personnes - 1.006 - ont survécu à l'épidémie, se félicitent également les acteurs de la riposte contre Ebola.La RDC a souffert aussi d'une épidémie de choléra. Le paludisme est endémique: 18 millions de cas et 18.000 décès en 2018, d'après des estimations de l'ex-ministre de la Santé, Oly Ilunga, en début d'année.
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