"Il ne devrait plus y avoir de morts (...). Nous insistons sur le fait qu'il est nécessaire d'être plus tolérant", a déclaré Cyril Ramaphosa devant la chambre haute du parlement sud-africain au Cap (sud-ouest)."On devrait s'accepter les uns les autres et accepter l'Afrique du Sud", a-t-il ajouté.
President @CyrilRamaphosa is currently answering questions at the National Council of Provinces, Parliament in Cape Town. #RamaphosaQandA pic.twitter.com/5oBIs5GhvI
— PresidencyZA (@PresidencyZA) October 10, 2019
"Les Sud-Africains ne sont pas xénophobes (...). Les événements qui se sont déroulés ont été motivés par la criminalité", a encore assuré le chef de l'Etat. "Fondamentalement, il ne s'agissait pas d'attaquer les étrangers (...). Mais cela a donné une image très négative" du pays, a-t-il estimé.
Début septembre, des violences xénophobes ont causé la mort d'au moins 12 personnes, et la destruction de centaines de commerces et de biens appartenant à des étrangers, notamment des Nigérians.
Ces troubles, principalement à Johannesburg, la capitale économique du pays, ont provoqué de vives tensions entre l'Afrique du Sud et le Nigeria, les deux principales puissances du continent africain.
Depuis mardi, quelques centaines de réfugiés et de demandeurs d'asile campent devant les bureaux du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HRC) au Cap et à Pretoria. Ils réclament de l'aide de la part de l'agence onusienne pour quitter l'Afrique du Sud où ils ne sentent plus en sécurité.
L'Afrique du Sud abrite près de 268.000 réfugiés et des demandeurs d'asile, essentiellement de la Somalie, de la République démocratique du Congo (RDC) et de l'Ethiopie, selon le HCR.
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