En mars dernier, la star avait été condamnée par le tribunal correctionnel de Nanterre (nord-ouest de Paris) à deux ans de prison avec sursis pour "atteintes sexuelles" sur l'une de ces jeunes femmes, mineure au moment des faits.
Le ministère public, qui avait requis sept ans d'emprisonnement ferme, avait fait appel de cette condamnation.
Pour l'accusation, Koffi Olomidé s'est rendu coupable d'"agressions sexuelles" sur les quatre danseuses qu'il aurait séquestrées lors de ses venues en France dans un pavillon de la région parisienne, entre 2002 et 2006. Relaxé pour les agressions de trois d'entre elles, il a également été relaxé pour le chef de séquestration.Le chanteur est aussi sous le coup d'un mandat d'arrêt de la justice zambienne pour l'agression présumée d'un photographe à Lusaka en 2012.
Sur les réseaux sociaux, le sexagénaire a annoncé qu'il donnerait un concert en France début 2020, au Paris La Défense Arena à Nanterre.Contactée par l'AFP vendredi, la salle n'a cependant pas confirmé cette information. Fin juin, Koffi Olomidé devait se produire à Johannesburg et au Cap, mais les concerts avaient été annulés après une campagne hostile à l'artiste sur les réseaux sociaux intitulée #StopKoffiOlomide, en lien avec sa condamnation en France.
En septembre, c'est avec la Commission nationale de censure des chansons et des spectacles de son pays que l'artiste a eu maille à partir: huit de ses chansons ont été interdites de diffusion.
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