Dans une salle bondée, le représentant du parquet a commencé à prononcer ses réquisitions contre les huit prévenus, qui encourent selon leur avocat entre trois et cinq ans de prison pour avoir tenu des propos de nature à troubler l'ordre public.L'incertitude subsiste sur le moment où le tribunal rendra son jugement.Les huit prévenus sont des dirigeants du Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), collectif à l'origine de l'appel aux manifestations meurtrières qui ont secoué Conakry et plusieurs villes de Guinée en début de semaine.La contestation a fait dix morts parmi les manifestants et 70 blessés par balle, et donné lieu à près de 200 arrestations, selon le FNDC. Les autorités parlent d'environ neuf morts.Le FNDC entend faire barrage au projet prêté au président Condé de faire réviser la Constitution pour se présenter à sa propre succession à l'expiration de son deuxième mandat en octobre 2020. L'actuelle Constitution limite à deux le nombre de mandats.Les tensions alarment la communauté internationale, dans ce pays pauvre malgré ses importantes ressources minières, à la stabilité incertaine, coutumier des protestations et des répressions extrêmement violentes.
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