"Dans le camp Kabila, certains n'acceptent toujours pas d'avoir perdu leurs privilèges. Et dans notre propre camp, certains n'acceptent pas de se coaliser avec ceux qui étaient hier encore nos bourreaux", a dit le chef de l'Etat congolais au quotidien français Libération à l'occasion de sa visite à Paris.
"Le courant (avec Kabila, NDLR) passe bien", a déclaré M. Tshisekedi vendredi à Berlin lors d'une conférence de presse avec la chancelière Angela Merkel.
#RDC 15.11.19 VIDÉO: #VisiteAllemagne #ChancellerieFédérale #ConférenceDePresse Le Chef de l’État répond à la question concernant ses rapports avec son prédécesseur: pic.twitter.com/A8X8gcOgku
— Présidence RDC �x!Èx!� (@Presidence_RDC) November 15, 2019
"Nous parlons aussi des problèmes de la coalition. Mais dans l'ensemble, il sait que je dirige ce pays et il se tient vraiment à sa place, celle d'un consultant quand j'en ai de temps en temps besoin et il le fait vraiment de gaieté de coeur", a ajouté le président investi le 24 janvier. En son absence en RDC, des responsables des deux camps ont multiplié les déclarations incendiaires. Les deux camps s'accusent mutuellement de la dégradation ponctuelle d'affiches à l'effigie de leurs deux leaders.
Une délégation gouvernementale est arrivée ce vendredi à Kolwezi (sud-est) pour calmer les esprits après des incidents entre les deux camps la semaine dernière.Un porte-parole de la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) a proposé "les bons offices" de la mission onusienne "pour résoudre des problèmes", si les Congolais en font la demande."Il faut aussi que les acteurs politiques jouent le rôle d'hommes d'Etat", a ajouté ce représentant, François Grignon, mercredi lors de la conférence de presse hebdomadaire de la Monusco.
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