"Vous avez dit et à juste raison que ces soldats + sont morts pour la France +. J'ajouterais qu'ils sont morts pour le Mali, qu'ils sont morts pour le Sahel, qu'ils sont morts pour la Liberté, qu'ils sont morts pour l'Homme", a dit le président malien Ibrahim Boubacar Keïta dans un message de condoléances adressé à son homologue français Emmanuel Macron."La perte est lourde mais les peuples du Sahel partagent votre deuil (...) eux qui payent tous les jours un lourd tribut à la guerre contre l'obscurantisme", a-t-il ajouté. "En dépit des impatiences observées" devant les difficultés du combat antijihadiste, les populations du Sahel "ne retiendront et ne magnifieront que la solidarité" dont elles benéficient de la part des forces françaises et internationales alors que "la survie de chacune des nations concernées est en jeu", a-t-il assuré.Dans un message également destiné au président français et posté sur Twitter, le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré "salue (la) mémoire" des soldats disparus et "adresse (ses) sincères condoléances à leurs familles ainsi qu'à l'ensemble du peuple français".Le président nigérien Mahamadou Issoufou a fait de même sur Twitter "suite à la mort tragique de 13 soldats engagés à nos côtés dans la lutte contre le terrorisme". Il a exprimé "toute notre solidarité et notre compassion" pour les familles. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont en proie aux violences jihadistes et Barkhane combat aux côtés de leurs armées nationales.
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