"Mon intention, c'est bien de transférer le pouvoir à une nouvelle génération, mais attention, je ne le ferai que si tous ceux de ma génération comprennent que notre temps est passé (...).Si eux, ils décident d'être candidat, alors je serai candidat" a déclaré Alassane Ouattara à Katiola, lors d'un meeting dans la cadre d'une tournée de cinq jours dans le nord de la Côte d'Ivoire.
"C'est trop facile d'avoir fait ce que certains ont fait et de penser qu'ils peuvent revenir pour faire la même chose.La Côte d'Ivoire appartient aux prochaines générations.Mais comme je vois des hésitations au niveau de certains de ma génération, c'est pour ça que je n'ai pas encore avancé ma décision," a précisé le président.
"Je ne veux pas que la Côte d'Ivoire retourne entre les mains de ceux qui ont détruit notre pays, que ceux qui ont gaspillé les biens publics".
Le président est revenu sur la question de sa candidature ensuite lors d'une conférence de presse."Si les gens de ma génération considèrent aller de l’avant, la Constitution m’autorise à faire deux autres mandats.Je pourrai faire deux autres mandats sans aucune difficulté.Je suis en parfaite santé."
"Je suis vraiment pour le transfert du pouvoir à la nouvelle génération.Je fais une suggestion.Mais ceux qui ne veulent pas entendre cela, ils ont le droit de se présenter.C’est leur droit".
Par ailleurs, le président a balayé les demandes de l'opposition qui demande une réforme de la Commission électorale indépendante (CEI)."J’ai dit : +Pas de retour en arrière+".
Agé de 77 ans, M. Ouattara a affirmé à plusieurs reprises qu'il annoncerait sa décision sur sa candidature en 2020.S'il aura en 2020 déjà accompli deux mandats, il estime avoir le droit de se représenter en raison d'un changement de Constitution en 2016, ce que conteste l'opposition.
Agé de 85 ans, l'ancien président Henri Konan Bédié (1993-1999) entretient lui aussi le doute sur sa candidature.
De son côté, l'ex-président Laurent Gbagbo, 74 ans, attend en liberté conditionnelle en Belgique l'examen de l'appel du Parquet après son acquittement en première instance de crimes contre l'humanité par la Cour pénale internationale (CPI), mais son avocat, Emmanuel Altit, a demandé une libération sans conditions émettant "l'hypothèse" qu'il puisse "poser sa propre candidature".
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