Environ 100.000 personnes, dont 70% de femmes, seront éligibles à un prêt pour créer leur activité dans l'agriculture, l'artisanat, la restauration, le commerce, les stations de charge pour téléphones portables, etc.L'expérience, étalée sur cinq ans, est menée par le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), l'Agence suédoise de développement et de coopération internationale (Sida) et la fondation de micro-crédit Grameen créée au Bangladesh par Muhammad Yunus, prix Nobel de la paix 2006."L'esprit d'entreprise est largement sous-utilisé parmi les réfugiés et nous croyons en leur capacité à gérer et rembourser leurs emprunts", fait valoir Carin Jämtin, directrice générale de Sida.Sida va apporter 50 millions de couronnes (4,8 millions d'euros, 5,3 millions de dollars) pour garantir les prêts, et 29 millions aux programmes de formation et d'assistance technique, précise un communiqué de l'agence suédoise."De nombreux réfugiés dans le monde le sont sur une longue période, sans possibilité pour eux de revenir dans leurs régions d'origine où sévissent guerres et conflits. Et ce alors qu'ils manquent de possibilités de subvenir à leurs besoins dans les pays où ils ont trouvé refuge, notamment parce qu'ils n'ont pas accès au capital et n'ont pas le droit de travailler", souligne Sida.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.