"Je suis conscient que nos détracteurs essaient de diviser le parti en tentant de recruter dans nos rangs", a déclaré M. Mnangagwa lors de la conférence annuelle de la Zanu-PF à Goromonzi, à 40 km à l'est de la capitale Harare."Restons vigilants (...), les loups parmi nous qui sont déguisés en brebis doivent être éliminés", a-t-il ajouté.Au pouvoir depuis l'indépendance du Zimbabwe en 1980, la Zanu-PF est en proie à des dissensions internes depuis la démission fin 2017 du président Robert Mugabe, qui contrôlait le pays et le parti d'une main de fer.M. Mugabe a été écarté du pouvoir par l'armée et une faction de la Zanu-PF qui ont refusé la mise à l'écart de son vice-président de l'époque, Emmerson Mnangagwa.Depuis, les rumeurs vont bon train sur de possibles dissensions entre le chef de l'Etat et son vice-président Constantino Chiwenga. Un ancien ministre en exil de Robert Mugabe, Savious Kasukuwere, a aussi récemment annoncé son intention de se présenter à la présidentielle de 2023.Vendredi, M. Mnangagwa a par ailleurs accusé l'opposition des difficultés économiques du pays, l'accusant de "tenter de faire dérailler le cours" ses réformes.Il s'en est aussi pris aux médecins du public, en grève depuis trois mois pour exiger une revalorisation de leurs salaires, accusés de vouloir "faire s'effondrer le système de santé".Le Zimbabwe est empêtré depuis deux décennies dans une crise économique catastrophique, qui s'est doublée plus récemment de graves pénuries, d'une inflation à trois chiffres et de menaces de famine pour cause de sécheresse.
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