"Nos équipes sur les terrains constituées d'agents de mines et de forces de l'ordre ont tiré de la terre 24 corps et sauvé deux personnes.Ce bilan est provisoire et peut s'alourdir parce que les recherches se poursuivent", a déclaré à l'AFP Dieudonné Apasa, ministre provincial des Mines du Haut-Uele.
"L'incident s'est produit hier (samedi) entre 17h30 et 18h00 (15h30-16h00 GMT).Ils ont été surpris par cet éboulement qui les a engloutis.Les pluies qui s'abattent quasiment chaque jour ces derniers temps sur la région sont les principales causes de cet éboulement", a-t-il expliqué.
Cet éboulement a été signalé dans le carré minier de Ndiyo situé à 40 km de Watsa-centre, chef-lieu du territoire de Watsa (Haut-Uele, nord-est).
Plus au sud de cette province, le réseau d'organisations de la société civile a aussi recensé "31 cas de décès entre le 7 et le 14 décembre, dus aux éboulements, aux affaissements de sols ou des murs écroulés" à Bukavu (Sud-Kivu, est) où "la pluviométrie est particulièrement abondante.
Le dernier éboulement meurtrier dans une mine d'exploitation artisanale avait fait 31 morts au Maniema en octobre alors qu'à Kinshasa, une pluie a causé la mort d'au moins 41 personnes le 26 novembre.
En RDC, les accidents dans les mines exploitées par des creuseurs artisanaux sont fréquents et souvent très meurtriers, mais largement sous-documentés compte tenu des endroits extrêmement enclavés où ils se produisent.
Les creuseurs artisanaux travaillent dans des conditions difficiles, sans respect des normes de sécurité.Ils écoulent ensuite leur minerai via des comptoirs qui les revendent à de grosses entreprises étrangères.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.