Chronologie de la révolution égyptienne

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_ 11 février: Hosni Moubarak démissionne après 18 jours de manifestations. Il remet les pouvoirs à l'armée.Dans l'après-midi, plusieurs sources ont annoncé le départ d'Hosni Moubarak et de sa famille pour Charm-el-Cheikh. Les manifestants se sont dirigés vers le palais présidentiel._ 10 février : Moubarak annonce qu'il reste au pouvoir mais qu'il transfère ses pouvoirs au vice-président, Omar Souleimane alors que les manifestants attendaient sur la place Tahrir l'annonce de son départ. Ils promettent une nouvelle manifestation le 11 février, d'autres appellent à une grève générale. Ils brandissent leurs chaussures vers l'écran où est diffusé le discours d'Hosni Moubarak, une insulte dans les sociétés arabes. _ 9 février : Les médias allemands affirment qu'Hosni Moubarak irait se faire soigner en Allemagne, et ce séjour pourrait durer jusqu'en septembre, date de la fin de son mandat.Le président annonce que l'armée pourrait intervenir en cas de "chaos" en Egypte. Des centaines de personnes encerclent le Parlement et le siège du gouvernement._ 8 février : Waël Ghonim apparaît sur la place Tahrir, il est salué comme un héros. Le mouvement de protestation contre le président égyptien Hosni Moubarak s'intensifie avec les défilés de centaines de milliers de personnes au Caire et en province, les manifestations les plus importantes depuis le début de la contestation, le 25 janvier. _ Omar Souleimane, le vice-président annonce la formation d'une commission "qui aura pour mission d'apporter des amendements à la Constitution"._ 7 février : Waël Ghonim, chef du marketing de Google pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord est libéré après douze jours de détention. Il avait créé une page sur le réseau social Facebook appelant à descendre dans les rues le 25 janvier pour demander la chute du régime d'Hosni Moubarak.Hosni Moubarak promet une hausse de 15% des salaires des fonctionnaires et des retraites pour le 1er avril._ 6 février : Omar Souleimane débute les consultations avec l'opposition, auxquelles participent les Frères musulmans. Interdits depuis 1954, c'est la première fois qu'ils sont appelés par le régime pour dialoguer.La présence de l'armée se renforce également place Tahrir, centre du mouvement de contestation au président Moubarak, et des commerces et des banques rouvrent._ 5 février : Hossam Badrawi, considéré comme ayant de bonnes relations avec l'opposition, est nommé secrétaire général. Le fils de Hosni Moubarak, Gamal Moubarak, quitte le poste de président du comité politique du PND._ 4 février : Ce jour est nommé par les manifestants comme «le vendredi du départ». Des milliers de manifestants descendent dans la rue. _ 3 février : Les heurts continuent tout au long de la journée sur la place Tahrir entre partisans et opposants au régime. Ils font au moins huit morts et plus de 830 blessés en deux jours (officiel).Hosni Moubarak affirme craindre le chaos s'il part.Plusieurs journalistes étrangers sont arrêtés par la police au cours de la journée._ 2 février : Les partisans d'Hosni Moubarak font irruption à dos de chevaux, de chameaux. Des heurts sanglants éclatent entre les pro-Moubarak et les manifestants. Ils se lancent des pierres et cocktails Molotov pendant de longues heures. _ 1er février : Hosni Moubarak annonce qu'il reste au pouvoir mais qu'il ne sera pas candidat à la présidentielle prévue en septembre.Le président américain Barack Obama affirme avoir dit à Hosni Moubarak qu'une transition politique pacifique devait débuter «maintenant»._ F�?VRIER 2011_ 31 janvier : Hosni Moubarak forme un nouveau gouvernement.L'armée s'engage à ne pas faire usage de la force, jugeant les revendications du peuple «légitimes». M. Souleimane propose un dialogue avec l'opposition. _ Des entreprises étrangères commencent à organiser le rapatriement de leurs salariés._ Le ministre de l'intérieur du nouveau gouvernement tout juste nommé est remplacé._ 30 janvier : L'armée boucle le centre-ville avec des chars d'assaut, des avions de chasse survolent la capitale à basse altitude alors que des milliers de manifestants sont toujours dans la rue. 150 morts depuis le début du mouvement._ 29 janvier: Les heurts ont fait au moins 33 morts. �? Rafah et Ismaïliya, les sièges de la Sûreté de l'�?tat sont attaqués. �?meutes dans des prisons. Ahmad Chafic, l'ancien ministre de l'aviation, est nommé premier ministre, alors que le chef du renseignement, Omar Souleimane, devient vice-président.Le Caire étant la proie des pillards, le musée regroupant les trésors antiques du pays est placé sous la protection de l'armée._ 28 janvier : Cette journée est nommée, « le vendredi de la colère». Les Frères Musulmans rejoignent le mouvement pour la première fois. Des manifestations dégénèrent en émeutes, faisant 20 morts lors de cette journée.Hosni Moubarak demande à l'armée de faire respecter la sécurité et d'appliquer le couvre-feu au Caire, Alexandrie et Suez. Il promet des réformes et annonce un changement de gouvernement._ 27 janvier : Au moins un millier de personnes arrêtées.L'opposant Mohamed ElBaradei, ancien président de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et prix Nobel de la paix en 2005, quitte l'Autriche pour rejoindre l'�?gypte et se dit prêt à mener la transition et déclare vouloir se présenter à l'élection de novembre 2011._ 26 janvier : La manifestation se poursuit malgré l'interdiction de la part des autorités. La police n'hésite pas à utiliser des gaz lacrymogènes, donne des coups de matraques et lancent même des pierres. Les manifestants répondent par des jets de pierres. Au Caire et à Suez, les forces de l'ordre procèdent à des centaines d'interpellations.Dans la capitale, les rassemblements ont lieu sur la grande place Tahrir à l'initiative du «Mouvement du 6 avril», un groupe réformateur pro-démocratie. En début de soirée dans la ville portuaire de Suez, des bâtiments officiels, parmi lesquels le siège du Parti national démocratique de Moubarak, sont attaqués à coups de pierres et de cocktails molotov._ 25 janvier : Début des manifestations: 15 000 personnes se réunissent dans les rues du Caire et de plusieurs grandes villes égyptiennes. Ils appellent à l'amélioration des conditions de vie à travers le slogan, «Pain, Liberté, Dignité». Ils demandent aussi le départ du président en scandant: «Moubarak dégage» ou «la Tunisie est la solution»._ 24 janvier : Plusieurs mouvements d'opposition appellent les citoyens, en particulier les jeunes, à manifester le lendemain. Ils espèrent renverser le pouvoir comme en Tunisie._ 20 janvier : Deux ouvriers d'une entreprise textile du gouvernorat de Menoufia, dans le delta du Nil au nord du Caire, s'immolent par le feu, portant à cinq le nombre de tentatives de suicide en quatre jours. Les deux hommes veulent protester contre une mutation décidée par leur employeur._ 18 janvier : Deux nouvelles immolations par le feu se déroulent à Alexandrie et devant le siège du gouvernement au Caire._ 17 janvier : Un homme s'immole par le feu devant l'Assemblée du Peuple au Caire. Un geste de désespoir similaire à celui de Mohamed Bouazizi, jeune vendeur ambulant, qui avait été le déclencheur de la révolution tunisienne._ JANVIER 2011Florence Mallégol

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