Ces trois hommes ont été arrêtés dimanche après-midi, quelques heures après l'attaque par des shebab d'une base américano-kényane sur la côte de la région de Lamu (sud-est) au cours de laquelle trois Américains ont été tués.Les policiers "ont arrêté trois suspects de terrorisme, qui avaient un peu plus tôt tenté en vain de pénétrer par effraction dans le camp militaire britannique", selon le rapport.Les suspects ont été repéré sur des images de télésurveillance et arrêté dans la ville de Nanyuki."Les trois suspects sont interrogés pour savoir quelles sont leurs motivations", a affirmé le chef de la police locale, Marcus Ochola.Ils n'étaient pas armés, a-t-il précisé."La police kényane enquête actuellement sur des activités suspectes près d'une base utilisée par l'armée britannique pour s'entraîner", a indiqué à l'AFP un porte-parole de l'armée britannique."Nous ne pensons pas qu'il y ait eu une menace directe envers le personnel ou les biens britanniques et nous sommes en liaison avec les autorités kényanes dans le cadre de leur enquête", a ajouté ce porte-parole.La police kényane est en état d'alerte depuis que des combattants du groupe islamiste somalien des shebab ont attaqué dimanche une base militaire américano-kényane à Lamu, dans le sud-est du Kenya, près de la frontière avec la Somalie.Trois Américains - un militaire et deux sous-traitants du Pentagone - ont été tués et plusieurs avions détruits.Les shebab ont effectué plusieurs attaques de grande ampleur à l'intérieur du Kenya, affirmant qu'il s'agissait de représailles face à l'envoi de soldats kényans en Somalie en 2011 pour les combattre, ainsi que de viser des intérêts étrangers.Les attaques des shebab montrent leur capacité à infliger des dommages importants dans la région, malgré la perte de contrôle des principales zones urbaines de la Somalie.Chassés de Mogadiscio en 2011, ils ont perdu l'essentiel de leurs bastions. Mais ils contrôlent toujours de vastes régions rurales d'où ils organisent des actions de guérilla et des attentats-suicide. On estime qu'ils sont actuellement entre 5.000 et 9.000 combattants.Dans un rapport rendu public en novembre, un groupe d'experts de l'ONU sur la Somalie a souligné le "nombre sans précédent" de bombes artisanales posées et d'autres attaques à la frontière entre le Kenya et la Somalie en juin et juillet 2019.Jeudi, au moins trois personnes ont été tuées lorsque des hommes soupçonnés d'être des shebab ont tendu une embuscade à un car circulant dans la région.
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