Le chanteur de rumba, accusé d'être proche du pouvoir en place en République démocratique du Congo (RDC), ne s'était pas produit en France depuis des années, précisément par peur de débordements avec des opposants de la diaspora.Avant le début de son concert à l'AccorHotels Arena, de multiples incidents ont éclaté vendredi en début de soirée aux abords de la gare de Lyon et du quartier de Bercy voisin. Plusieurs scooters et poubelles ont été incendiés, dégageant d'épaisses volutes de fumée dans la zone. Envahie par les fumées, la partie souterraine de la gare été évacuée par précaution et le trafic des métros et des trains de banlieue a été perturbé.En fin d'après-midi, les feux ont été maîtrisés par les pompiers et une trentaine de véhicules, surtout des deux-roues, entièrement carbonisés, avait constaté une journaliste de l'AFP.Les manifestants ont invectivé les spectateurs venus assister au concert, qualifiés notamment de "Rwandais, collabos !".Auprès de l'AFP, ils ont estimé que Fally Ipupa est un chanteur qui "soutient le Rwanda", un pays frontalier avec lequel la RDC entretient des relations compliquées depuis des années.La préfecture de police avait placé le concert sous haute surveillance, en interdisant les multiples manifestations prévues par les opposants. Mais depuis plusieurs jours, la bataille d'opinions faisait rage sur Twitter autour de la venue du chanteur.Plus de 70 personnes avaient été interpellées vendredi soir, selon la préfecture, qui a dénoncé le "comportement scandaleux" de certains manifestants qui ont entravé l'action des pompiers.Le "meneur des incendiaires" fait partie des personnes interpellées, a précisé une source policière.gd/epe/pid/thm
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