"Il est urgent en effet que soit produite une quantité industrielle de la chloroquine, qui semble avoir montré son efficacité jusqu'à ce jour dans certains pays", a déclaré le président congolais dans une allocution télévisée détaillant de nouvelles mesures face à la pandémie, dont "l'état d'urgence" et l'isolement de Kinshasa du reste du pays.
Le président a souligné que "tous les scientifiques n'ont pas encore marqué leur unanimité", mais souhaite "réfléchir sans délai" sur "l'opportunité d'une pareille démarche".
Il a fait allusion à un récent communiqué de l'usine pharmaceutique Pharmakina, installée à Bukavu dans l'est de la RDC.
Dans ce communiqué, Pharmakina affirme qu'elle est disposée "à fournir de la quinine aux chercheurs disposés à travailler sur cette piste de la recherche scientifique".
Les avis sont partagés sur l'effet contre le SARS-Cov-2, le virus qui provoque le Covid-19, de la chloroquine, un antipaludéen bon marché, et de son dérivé, l'hydroxychloroquine.
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) appelle à la prudence et "condamne l'usage de médicaments sans preuve de leur efficacité".
En France, le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué lundi qu'il s'apprêtait à autoriser le traitement par hydroxychloroquine mais uniquement pour les formes graves et dans un cadre hospitalier "sur décision collégiale des médecins".
Mi-février, des chercheurs chinois ont affirmé avoir eu des résultats positifs avec des essais cliniques portant sur une centaine de malades du Covid-19 dans une dizaine d'hôpitaux.
En France, une équipe a testé des patients à Marseille (sud) et obtenu des résultats qu'elle a qualifié de positifs mais sur un très petit échantillon.
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