Depuis 28 ans à la tête de la république fédérale islamique soudanaise, Omar el-Béchir réélu pour un nouveau mandat de cinq ans en avril 2010, aurait « annoncé qu'il ne briguerait pas la présidence lors de la prochaine élection ». Le 30 janvier dernier, des manifestations se sont déroulées dans plusieurs villes du pays. C'est le mouvement étudiant « Youth for 30 January Change Alliance », soutenu par les partis d'opposition, qui a lancé cet appel, à l'instar de la Tunisie et de l'Egypte. Les manifestants ont appelé à la démission du président Omar el-Béchir ainsi qu'à la levée des lois d'austérité économique prises par le parti au pouvoir depuis la sécession du sud-soudan. Les manifestants ont été réprimés à l'aide de gaz lacrymogènes, de pompes à eau ou encore à coup de bâtons. Une centaine de journaliste a été arrêté et les journaux qui ont couvert ces manifestations ont été réprimés. Le président soudanais Omar el-Béchir est actuellement sous le coup de mandats d'arrêt émanant de la Cour pénale internationale, pour crime de guerre, crime contre l'humanité et génocide dans le cadre de la guerre civile du Darfour. Le 21 février 2011, Rabie Abdoul Ati, haut responsable au congrès national, expliquait que la décision du président de ne pas se représenter à la prochaine élection présidentielle n'était « pas lié(e) aux changements qui se produisent dans le monde arabe. Cela arrive en raison de la stratégie politique du NCP d'élargir la participation » Rachel Gnagniko
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