Le Zimbabwe accuse l'UE de retarder à dessein le dialogue sur les réformes

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HARARE (AFP)

Le Zimbabwe a accusé l'Union Européenne (UE) de retarder à dessein son évaluation des progrès accomplis dans le pays sur la voie des réformes politiques et du respect des droits de l'homme.

Le ministre zimbabwéen des affaires étrangères Simbarashe Mumbengegwi, proche du président Robert Mugabe, a estimé que l'UE n'avait jamais pris au sérieux les discussions dans ce domaine, dans un entretien publié mardi par le quotidien gouvernemental The Herald.

"Ils jouent avec la vie des citoyens du Zimbabwe et je sais que dans les relations internationales, la morale est la première victime", a-t-il ajouté.

"Nous attendons toujours que l'Union Européenne nous fasse savoir quand notre délégation peut aller les rencontrer et il est clair qu'ils prennent leur temps", a ajouté le ministre.

Une délégations du Zimbabwe devait se rendre en mai à Bruxelles mais son voyage a été annulé en raison des émissions de cendres d'un volcan en Islande.

Le Zimbabwe fait l'objet, depuis 2002 et la campagne contre les fermiers blancs, de sanctions de la part de l'UE, avec un embargo sur les armes et les équipements susceptibles de servir à la répression interne, l'interdiction de voyager sur le territoire des Etats de l'UE pour plus d'une centaine de personnes proches de Robert Mugabe et le gel de leurs avoirs financiers.

Après la formation d'un gouvernement d'union en février 2009 entre M. Mugabe et son ancien rival Morgan Tsvangirai, Premier ministre, l'UE a envoyé une délégation pour normaliser ses relations avec Harare, mais elle a également prolongé d'un an ses "mesures restrictives".

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