Le président George Weah a décidé de prolonger jusqu'au 21 juillet l'état d'urgence proclamé le 8 avril, ont indiqué ses services alors que de nombreux pays africains optent pour un relâchement des mesures.Le président libérien justifie sa décision par le fait que, malgré l'état d'urgence et les dispositions qui l'accompagnent, le nombre de contaminations a augmenté "de façon exponentielle" depuis avril.Cette extension prend effet ce lundi, mais devra être approuvée par le Parlement.Les autorités de ce pays parmi les plus pauvres du monde sont soumises à de fortes pressions pour alléger les restrictions, en raison de leur impact sur l'économie.Sans attendre l'approbation parlementaire, le gouvernement a annoncé dans un communiqué que le couvre-feu nocturne, qui entrait en vigueur à 21H00 (locales et GMT), commencerait dorénavant à 18H00. Il s'achèvera comme auparavant à 06H00 GMT."Le grand public ne semble plus se conformer aux protocoles sanitaires qui ont contribué jusqu'à présent à éviter une propagation bien plus vaste de la maladie", dit le gouvernement.Les autres mesures existantes restent en place, dit-il. Les frontières sont closes, les rassemblements publics et la circulation entre les régions interdits et l'école n'a repris que partiellement.Le gouvernement a aussi annoncé reporter jusqu'au 28 juin la réouverture de l'aéroport de Monrovia, intialement prévue le 21 juin.Le Liberia a officiellement déclaré 626 cas de contamination et 34 morts. Le pays a été durement éprouvé par des guerres civiles qui ont fait quelque 250.000 morts entre 1989 et 2003 et par l'épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola en Afrique de l'Ouest (2014-2016), qui avait tué 4.800 personnes dans le pays.Il se débat en outre avec de graves problèmes économiques.
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