Tous seront jugés "pour avoir violé les mesures de prévention contre le Covid-19 en participant à un rassemblement non autorisé", a indiqué à l'AFP Kumbirai Mafunda, un porte-parole de l'ONG Avocats du Zimbabwe pour les droits humains (ZLHR).A l'exception de l'un d'eux, "ils ont été remis en liberté contre une caution de 1.000 dollars zimbabwéens (17 dollar américains)", a ajouté M. Mafunda.Les manifestants ont été interpellés lundi lors d'un mouvement de protestation lancé par leur syndicat (ZINA) pour exiger le paiement de leurs salaires en billets verts.Compte tenu de la dévaluation de la monnaie locale, la ZINA évalue à l'équivalent de 30 à 40 dollars US leur salaire mensuel actuel.Le Zimbabwe est plongé depuis le début des années 2000 dans une crise économique et financière catastrophique.Après un répit il y a une décennie, la situation a de nouveau empiré depuis deux ans avec le retour des pénuries en tout genre (liquidités, carburants, denrées de base, électricité...), sur fond d'inflation galopante et de dépréciation continue du dollar zimbabwéen.Le mouvement des infirmiers intervient en pleine pandémie de Covid-19. A ce jour, plus de 700 cas, dont 8 mortels, ont été recensés.
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