"Toutes les options sont sur la table, y compris une nouvelle candidature du président Ouattara", a déclaré Adama Bictogo, directeur exécutif du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), à son arrivée à une réunion du conseil politique du parti.Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly est décédé mercredi à 61 ans, des suites de problèmes cardiaques, plongeant le parti présidentiel dans une crise inattendue à trois mois et demi de la présidentielle. "Si l'option c'est que ce soit lui (le président Ouattara), ou un autre, le parti le lui fera savoir. Tout est possible", a poursuivi M. Bictogo. "Le président se doit d'écouter la base", mais "la dernière décision lui reviendra", a-t-il estimé, précisant que "le choix (du candidat) sera un choix de rassemblement"."Une candidature, ça se prépare", mais "nous sommes prêts, le parti est organisé sur le terrain, le maillage est établi", a affirmé M. Bictogo, précisant que l'heure était aux obsèques du Premier ministre, qui devraient avoir lieu la semaine prochaine et durer plusieurs jours.Elu en 2010, puis réélu en 2015, Alassane Ouattara, 76 ans, avait annoncé en mars ne pas vouloir se représenter, puis fait investir comme candidat Amadou Gon Coulibaly. La Constitution ivoirienne limite à deux le nombre de mandats présidentiels. Le Chef de l'Etat et ses partisans estiment cependant que le changement de Constitution en 2016 (après sa réélection) lui donne légalement le droit de se présenter, mais l'opposition soutient que l'esprit de la Constitution le lui interdit.En mars, le président Ouattara avait annoncé "solennellement" ne pas vouloir briguer un troisième mandat afin de "transférer le pouvoir à une jeune génération". Parmi les challengers qui pourraient remplacer M. Gon Coulibaly (si Alassane Ouattara ne se représente pas) figure le ministre de la Défense Hamed Bakayoko, selon des observateurs.
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