"Nous avons des informations selon lesquelles les réseaux sociaux ont été partiellement bloqués, c'est inquiétant car il est important que la population ait accès à l'information", a reconnu la porte-parole du Haut-Commissariat Liz Throssell."Mais dans le même temps il y a des inquiétudes sur les nombreuses fake news propagées par les réseaux, les messages en ligne qui incitent à la violence", a-t-elle dit lors du briefing de l'ONU."Concernant les fake news, il y a clairement une prolifération, et cela risque d'exacerber encore les tensions", a-t-elle mis en garde.Toutefois, "cela ne justifie pas de fermer l'internet", a-t-elle précisé.Elle a réitéré l'appel de l'ONU à toutes les parties de faire preuve de "retenue", alors que la situation reste très volatile dans le pays plongé dans la crise.Bamako a connu la semaine dernière trois jours de troubles civils lors de manifestations contre le président Ibrahim Boubacar Keïta, qui ont fait 11 morts et 158 blessés selon le gouvernement malien - l'ONU parle d'au moins 14 manifestants tués -.Cette contestation se déroule dans un pays déjà confronté au jihadisme, aux violences de toutes sortes et à la pauvreté.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.