La plupart de ces victimes ont été tuées par balles par la police ou l'armée, délibérément ou par accident, a précisé l'enquête réalisée par Amnesty avec le concours d'une ONG locale, Omunga.Les forces de l'ordre ont eu recours à la force "de façon excessive et illégale", selon les auteurs de l'enquête."Un adolescent a été atteint d'une balle en plein visage alors qu'il gisait blessé, un autre a été tué lorsque la police a ouvert le feu sur un groupe de jeunes qui faisaient du sport", a détaillé le responsable régional d'Amnesty, Deprose Muchena, "l'état d'urgence n'autorise pas de telles violations scandaleuses des droits humains".Les deux ONG soupçonnent plus de victimes que les sept recensées dans le rapport. "Le vrai bilan (...) pourrait être bien plus élevé", écrivent-elles, en demandant une enquête "transparente" sur ces violences.Les autorités angolaises n'ont pas immédiatement commenté ces accusations.Le gouvernement angolais n'a pas ordonné de confinement strict de la population mais imposé couvre-feux et restrictions des déplacements et des réunions dans tout le pays.Il a mobilisé l'armée pour aider la police à faire respecter ces mesures, mal acceptées par une population en majorité pauvre, exclue de la manne pétrolière du pays et qui survit grâce au commerce informel. Plus de 2.200 cas de contamination par le Covid-19, dont une centaine mortels, ont été officiellement recensés à ce jour en Angola par les autorités.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.