Le docteur Mukwege, directeur de la clinique de Panzi qui soigne des femmes victimes de violences sexuelles au Sud-Kivu, vit sur les lieux depuis qu'il a échappé à un attentat visant son domicile en 2012.
"Nous saluons le redéploiement des éléments de la Monusco (Mission des Nations unies au Congo) à Panzi depuis ce matin pour assurer la sécurité des malades ainsi que de notre personnel", a écrit sur son compte Twitter le célèbre gynécologue, co-lauréat du prix Nobel 2018.
Ce sont des policiers onusiens qui "sont revenus" pour sécuriser la clinique située près de Bukavu dans l'Est de la RDC, avait indiqué à l'AFP sa chargée de communication, Maud-Salomé Ekila.
Ils s'étaient retirés "au mois de mai", a-t-elle précisé.
"Les policiers qui étaient affectés directement à la sécurisation de la clinique de Panzi ont dû être retirés en raison de cas de Covid", a confirmé à l'AFP un porte-parole de la mission de l'ONU en RDC (Monusco).
Le 31 juillet, le docteur Mukwege avait signalé sur Twitter des menaces contre lui et ses proches, après avoir dénoncé un massacre de civils dans sa province du Sud-Kivu quelques jours plus tôt.
"Le gouvernement de la RDC et les Nations unies doivent prendre des mesures urgentes et concrètes afin de protéger Denis Mukwege", avait demandé Amnesty International vendredi.
"Nous avons continué de travailler étroitement avec le Dr Mukwege et les autorités congolaises", avait déclaré mardi soir un porte-parole du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres.
"La sécurité personnelle des autorités congolaises est de la responsabilité des autorités nationales, mais la mission de la paix fournit tout le soutien possible dans les limites de ses moyens limités", a ajouté ce porte-parole, Stéphane Dujarric.
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