Si ces "deux objectifs républicains ne sont pas satisfaits" après des marches pacifiques organisées mardi 22 septembre, les co-signataires de ce communiqué affirment que d'autres "manifestations pacifiques appelant au départ de M. Paul Biya seront organisées".M. Kamto, qui était officiellement arrivé deuxième à la présidentielle de 2018, avait été arrêté en janvier 2019 à l'issue d'une marche contestant le résultat du scrutin. Il avait été libéré par M. Biya neuf mois plus tard, après une forte mobilisation internationale.Fin août, l'opposant avait menacé d'organiser des manifestations si le président Biya, au pouvoir depuis 1982, organisait des élections régionales, réclamant notamment que le conflit indépendantiste dans les zones anglophones soit réglé. Dans les deux régions à majorité anglophone du Cameroun, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, l'armée affronte des indépendantistes depuis 2017, et les deux camps sont accusés d'exactions contre des civils.Mais le chef de l'Etat avait annoncé la tenue de ces élections pour le 6 décembre. "Un certain nombre de dispositions légales seront immédiatement activées au cas où des politiciens (...) oseraient poser la moindre action visant à perturber l'organisation du scrutin", avait prévenu dès le 15 septembre le ministre de l'administration territoriale, Paul Atanga Nji.
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