"C'est une lourde responsabilité.Une très lourde responsabilité.J'accepte d'être votre candidat", a déclaré le chef de l'Etat, élu en février 2016 et dont la candidature n'est pas une surprise, devant les membres de son parti, le Mouvement coeurs unis (MCU), réunis en congrès dans la capitale Bangui, rapporte un journaliste de l'AFP.
Plus de 7 ans après le coup d'Etat d'une coalition de groupes armés à majorité musulmane, la Séléka, qui a renversé le président François Bozizé en 2013, le premier tour des élections présidentielle et législatives est prévu pour le 27 décembre mais l'incertitude prévaut aujourd'hui quant à la possibilité de les tenir dans ce délai, des retards importants s'étant fait jour dans leur organisation, notamment l'enregistrement des électeurs.
M. Touadéra, 63 ans, avait été élu en février 2016 avec 62,71% des suffrages, déjà sur un territoire largement aux mains de milices rebelles et théâtre d'exactions meurtrières.Ce sera encore le cas en décembre, malgré la signature, en février 2019, d'un accord de paix entre les 14 principaux groupes armés rebelles et le gouvernement.Le principal rival de M. Touadéra devrait être, cette fois, M. Bozizé, de retour depuis un an dans le pays, si sa candidature est validée.
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