La France dispose d'un mois pour remettre Félicien Kabuga au mécanisme pour les tribunaux pénaux internationaux (MTPI).
AMAKURU MASHYA
— IGIHE (@IGIHE) September 30, 2020
Urukiko rusesa imanza rwo mu Bufaransa rwemeje ko Kabuga Félicien ufatwa nk’umuterankunga wa Jenoside yakorewe Abatutsi mu 1994, ashyikirizwa Urwego rwasigariyeho Urukiko Mpuzamahanga rwashyiriweho u Rwanda, ngo abe arirwo ruzamuburanisha. pic.twitter.com/mRifSSPUQN
La Cour de cassation s'est prononcé ce mercredi sur le pourvoi déposé par le Rwandais pour contester son transfert à Arusha, en Tanzanie, où siège le tribunal de l'ONU qui doit le juger pour génocide et crimes contre l'humanité.
Le 3 juin, la cour d'appel de Paris, chargée d'examiner la validité du mandat d'arrêt émis par le Mécanisme pour les tribunaux internationaux (MTPI), avait ordonné la remise de l'octogénaire à cette structure chargée d'achever les travaux du Tribunal international pour le Rwanda (TPIR).
Interpellé le 16 mai en banlieue parisienne, le vieil homme, 87 ans selon ses dires, est notamment accusé d'avoir participé à la création des milices hutu Interahamwe, principaux bras armés du génocide de 1994 qui fit, selon l'ONU, 800.000 morts, essentiellement au sein de la minorité tutsi.
Il est également soupçonné d'avoir contribué en 1993 à l'achat massif de machettes qui seront distribuées aux miliciens en avril 1994, une accusation qui appuie la thèse d'une planification du génocide, jamais tranchée par la justice internationale au grand dam de Kigali.
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