Mercredi, le gouvernement cubain avait lui aussi apporté un démenti à la libération d'Assel Herrera Correa et de Landy Rodriguez Hernandez, qui travaillaient à l'hôpital de Mandera, ville du nord-est du Kenya à la frontière avec la Somalie. Leurs assaillants, des hommes armés soupçonnés d'être des islamistes radicaux shebab, avaient attaqué leur véhicule sur le chemin de l'hôpital et étaient parvenus selon les autorités à traverser la frontière. "La nouvelle concernant la libération des médecins est fausse et le gouvernement somalien n'a émit aucune information concernant la libération des médecins", a déclaré à l'AFP Ahmed Ise Awad, le ministre des affaires étrangères. "Cependant, le gouvernement somalien a été impliqué et continue de prendre sa part dans les efforts qui visent à permettre la libération des médecins", a-t-il ajouté. Mercredi en début d'après midi, une source policière kényane avait indiqué sous couvert d'anonymat que les deux médecins, avaient été libérés. "C'est vrai, ils ont été libérés. Les médecins sont maintenant en sécurité", avait-il dit, sans donner plus de précisions.L'information avait été rapidement démentie par les autorités cubaines."Je démens les informations qui ont circulé à l'aube sur la soi-disant libération des deux médecins cubains enlevés, Assel Herrera Correa et Landy Rodriguez Hernandez", avait écrit sur Twitter Juan Antonio Fernandez Palacios, directeur de la communication du ministère cubain des Affaires étrangères.Les deux médecins, un généraliste et un chirurgien, faisaient partie d'un groupe d'une centaine de docteurs cubains déployés à travers le Kenya mi-2018 pour renforcer les services de soins de santé dans ce pays d'Afrique de l'Est.En mai 2019, le mois suivant l'enlèvement, un responsable gouvernemental à Mandera avait indiqué à l'AFP, sous couvert d'anonymat, que les ravisseurs avaient demandé une rançon de 1,5 million de dollars. Un haut responsable de la police kényane avait confirmé qu'une rançon avait été demandée, sans donner de chiffre.En décembre 2019, de retour d'un voyage au Kenya, la vice-présidente cubaine Inés Maria Chapman avait indiqué que les deux hommes "allaient bien" et que Nairobi et La Havane poursuivaient "leurs efforts" pour les libérer.L'armée kényane participe depuis 2011 à la mission de l'Union africaine en Somalie (Amisom) qui lutte contre les shebab, affiliés à Al-Qaïda.Les shebab tentent depuis 2007 de renverser le fragile gouvernement central somalien, soutenu par la communauté internationale et par l'Amisom.str-md/pz
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