«On peut tuer un homme mais pas ses idées...»
«La maladie ne se guérit point en prononçant le nom du médicament, mais en prenant le médicament. »
«La vraie émancipation de la femme, c’est celle qui responsabilise la femme. »
«Il faut apprendre à l’enfant à être d’abord et avant tout un être social, c’est-à-dire un homme et non un individu. »
«Nous ne pouvons laisser à nos seuls ennemis d’hier et d’aujourd’hui le monopole de la pensée, de l’imagination et de la créativité ! »
Thomas Sankara a été tué avec douze de ses compagnons par un commando le 15 octobre 1987 à 37 ans lors du coup d'Etat qui porta au pouvoir son compagnon d'armes, Blaise Compaoré. Réputé pour son intégrité et son engagement pour le développement et le panafricanisme, celui que certains qualifiaient de "Che africain", est devenu une icône dans toute l'Afrique.
Arrivé au pouvoir par un coup d'État en 1983, Thomas Sankara faisait face avant sa mort à une contestation montante dans le pays en raison de ses choix sans concession, alors que sa dénonciation de l'impérialisme et ses liens avec des dirigeants du continent, dont le libyen Mouammar Kadhafi, lui valaient de solides inimitiés au plan international. La mort de Thomas Sankara a été un sujet tabou pendant les 27 ans de pouvoir de Blaise Compaoré.
Sur son compte twitter, le président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré a rendu hommage à Thomas Sankara ce jeudi.
Le Président Thomas Sankara s'était inscrit dans une dynamique de développement endogène que nous avons le devoir de poursuivre au bénéfice de notre peuple.#BurkinaFaso #lwili pic.twitter.com/RqJsnBzFcO
— Roch KABORE (@rochkaborepf) October 14, 2020
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