Surnommés "le couple diabolique" par les médias, Hilde Van Acker et Jean-Claude Lacote sont accusés d'avoir tué un homme d'affaires britannique en 1996 sur la côte belge.Condamnés en leur absence, en 2011, à la prison à perpétuité par la cour d'assises de Bruges, les deux quinquagénaires ont souhaité être rejugés après leur arrestation.Un temps en détention provisoire dans l'enquête, le couple avait profité d'une remise en liberté pour fuir dès 1996. Leur longue cavale les aurait menés d'Europe en Afrique en passant par le Brésil, d'après des informations de presse.Le meurtre à connotation mafieuse du Britannique Marcus John Mitchell, tué de deux balles dans la tête en mai 1996 dans la station balnéaire du Coq (De Haan en flamand), avait défrayé la chronique à l'époque.Le quotidien belge Le Soir écrivait en 1996 que M. Lacote avait fait allusion à de l'espionnage durant ses auditions, prétendant être "un informateur des services secrets français, du MI 5 britannique et de la douane allemande".Trafic de drogue, achat de matériel militaire, filières serbe ou libyenne et des sommes équivalentes à plusieurs centaines de milliers d'euros avaient été évoqués dans la presse belge.Le procès à Bruges devrait durer au moins dix jours, vraisemblablement jusqu'à début décembre.L'audience démarre le vendredi 20 et il est prévu d'entendre les témoins cités jusqu'au lundi 30 novembre, avant la phase de plaidoiries et le réquisitoire, a précisé à l'AFP le parquet général de Gand.Hilde Van Acker et Jean-Claude Lacote avaient été arrêtés en novembre 2019 à Abidjan par la gendarmerie ivoirienne. Ils figuraient alors sur la liste des personnes les plus recherchées ("Most wanted") de l'organisation internationale Europol.Le couple avait été extradé en Belgique en février, signifiant alors au ministère public son intention de comparaître à nouveau aux assises.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.