L'attaque s'est déroulée dans la nuit de jeudi à vendredi dans le village de Oudal, à 6 km de la frontière avec le Nigeria, a affirmé à l'AFP par téléphone Boukar Medjeweh, le maire de Mayo-Moskota, une bourgade à laquelle est rattaché Oudal.Les villageois tués sont des hommes, les cinq enfants enlevés sont âgés de trois à quinze ans, selon M. Medjeweh, qui a attribué la responsabilité de l'attaque à Boko Haram. Ce bilan a été confirmé à l'AFP par Mahamat Chetima Abba, le lamido - ou chef traditionnel - de Mozogo, une commune proche de Oudal.Les membres de Boko Haram et d'une branche dissidente, le groupe Etat Islamique en Afrique de l'Ouest (Iswap), multiplient, ces dernières années, les attaques meurtrières contre les forces de sécurité et les civils dans l'extrême-nord du Cameroun comme dans les régions limitrophes des trois pays voisins, le Nigeria, le Niger et le Tchad. Ils y enlèvent fréquemment des civils, notamment des femmes et des enfants.L'insurrection de Boko Haram est née en 2009 dans le Nord-Est du Nigeria avant de se propager dans les pays voisins. Depuis, plus de 36.000 personnes (principalement au Nigeria) ont été tuées, et 3 millions ont dû fuir leur domicile, selon l'ONU.En 2016, le groupe s'est scindé en deux branches: la faction dirigée par son chef historique, Abubakar Shekau, et l'Iswap, affilié au groupe Etat islamique (EI).
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