"Il est difficile pour un pays de mener seul ce combat (contre le terrorisme)", a déclaré Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo, invité par son homologue Denis Sassou Nguesso du Congo-Brazzaville, lors des manifestations liées au 80e anniversaire de la proclamation de Brazzaville comme "capitale de la France libre" par le général De Gaulle."Cette lutte de tous les jours nécessite notre engagement, notre solidarité et la conjugaison de nos efforts pour éradiquer ensemble ce fléau de notre siècle", a insisté M. Tshisekedi, en présence également des présidents tchadien Idriss Déby Itno, centrafricain Faustin Archange Touadera et du ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian."La RDC est confrontée dans l'Est du pays à un terrorisme aveugle auquel s'adonnent des bandes armées qui font subir des violences sans nom aux populations, particulièrement aux femmes et jeunes filles tantôt violées, tantôt enterrées vivantes, tantôt décapitées", a-t-il déploré.Il faisait référence aux exactions imputées à des groupes armés dans cette partie du territoire, où l'attaque il y a une semaine d'une prison à Beni, attribuée par les autorités aux ADF (Forces démocratiques alliées, à l'origine des rebelles musulmans ougandais), a été revendiquée par le groupe Etat islamique (EI)."L'insécurité et l'instabilité, dues à la persistance des attaques terroristes, ne cessent de prendre de l'ampleur dans le Sahel", a dit de son côté M. Déby, jugeant "urgent de mettre un accent sur une conjugaison d'efforts et de moyens entre nos Etats et la France"."De nos jours on voit émerger d'autres défis pour lesquels la solidarité entre les Etats est le seul vivier susceptible de nourrir les vraies réponses à apporter", a fait savoir le président Denis Sassou Nguesso.
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