John Steenhuisen, qui était le dirigeant par intérim de la DA après la démission il y a un an de son premier leader noir, Mmusi Maimane, a également été le chef du groupe parlementaire du parti.Il a été élu avec 80% des voix lors d'un vote virtuel face à Mbali Ntuli, promettant de se "battre pour tous les citoyens honnêtes, respectant la loi et travailleurs, quelles que soient leurs origines".Son élection à la tête de la DA implique qu'il sera le candidat de ce parti à la prochaine élection présidentielle prévue en 2024, face à celui du Congrès national africain (ANC, au pouvoir).Affaibli par les divisions internes, la DA avait perdu deux points aux élections générales de 2019 par rapport à celles de 2014, avec 20,7% des voix, loin derrière l'ANC (57,5%).Né en 2000 de la fusion entre trois partis majoritairement ancrés dans la minorité blanche sud-africaine, la DA a du mal à se débarrasser de son image de parti des blancs de la classe moyenne.Un image encore renforcée par le départ il y a un an de ses dirigeants noirs, parmi lesquels l'ancien maire de Johannesburg, Herman Mashaba, qui avait affirmé que ce parti était "raciste".La DA, qui reste le deuxième parti politique en Afrique du Sud, se présente comme un parti non racial et libéral.Mais il peine à attirer les électeurs noirs dans un pays encore traumatisé par l'héritage de l'apartheid où les membres de la minorité blanche gagnent en moyenne cinq fois plus que ceux de la majorité noire.
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