"Le comité suit de près l'évolution en Ethiopie et est profondément préoccupé", a indiqué son secrétaire, Olav Njølstad, dans une déclaration transmise à l'AFP. "Il répète aujourd'hui ce qu'il a dit plus tôt, à savoir que toutes les parties impliquées partagent la responsabilité d'arrêter l'escalade de la violence et de contribuer à résoudre les différends et les conflits avec des moyens pacifiques".Composé de cinq membres désignés par le Parlement norvégien, le comité Nobel commente très rarement l'actualité autour d'un pays ou d'une personnalité dont il a couronné l'oeuvre de paix.En 2019, il avait consacré Abiy Amed pour ses efforts de rapprochement avec l'Erythrée, ancien "frère ennemi", et pour les réformes démocratiques engagées dans son pays.En lançant le 4 novembre une campagne militaire dans la région dissidente du Tigré, dans le nord du pays, le Premier ministre éthiopien a toutefois soulevé des critiques. Près de 25.000 Ethiopiens ont déjà fui les combats dans une crise qui risque de déstabiliser la région."Le comité estimait en 2019 et estime toujours qu'Abiy Ahmed était, parmi les plus de 300 candidats proposés (pour le prix, ndlr) celui qui remplissait le mieux" les critères énoncés par le fondateur de la récompense, Alfred Nobel (1833-1896), peut-on aussi lire dans la déclaration du comité.Si plusieurs lauréats du prix Nobel ont ensuite vu leur étoile pâlir (Aung San Suu Kyi, Barack Obama...), les statuts Nobel ne permettent pas de retirer la récompense.
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