En réponse aux conclusions du deuxième forum national inclusif, tenu à N’Djamena, fin octobre, le gouvernement tchadien a déposé à l'Assemblée nationale un projet de loi pour modifier la Constitution. Principal changement de cette révision : la création d’un poste de vice-président dont le président fixera les conditions de désignation. Pour Mahamat Nezoune Zang, cette révision de la Constitution n’apporte strictement rien à la démocratie ni à la résolution des problèmes des Tchadiens. « Le changement de Constitution est encore une illustration de plus de la nature totalement despotique et dictatoriale du président Idriss Deby » martèle l’enseignant- chercheur.
Une commission spéciale de vingt-cinq membres sera chargée d’examiner ce projet, dans un délai de dix-huit jours. Le vote devrait être soumis à l’hémicycle vers le 1er décembre, selon Mariam Mahamat Nour, secrétaire général du gouvernement. Cette nouvelle modification de la loi fondamentale sera la troisième consécutive faite par Idriss Déby en trente ans de pouvoir, si elle est validée.
Ecoutez-ci-dessous, Mahamat Nezoune Zang, enseignant-chercheur, président de l'amicale panafricaine :
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