"L'Afrique du Sud, le Niger, la Tunisie et Saint-Vincent-et-les-Grenadines", qui avaient demandé cette réunion à huis clos, "ont retiré leur demande car les émissaires (africains) choisis ne se sont pas encore rendus en Ethiopie", a expliqué à l'AFP un diplomate africain sous couvert d'anonymat."Il est nécessaire de laisser plus de temps aux efforts régionaux qui ont été engagés", a-t-il ajouté.L'Union africaine avait annoncé vendredi que trois anciens présidents avaient été désignés comme envoyés spéciaux en Ethiopie pour tenter une médiation entre les parties en conflit.Ces émissaires sont Joaquim Chissano, ancien président du Mozambique, Ellen Johnson-Sirleaf, ancienne présidente du Liberia, et Kgalema Motlanthe, ex-président d'Afrique du Sud, avait précisé dans un communiqué le chef de l'Etat sud-africain Cyril Ramaphosa, qui assure actuellement la présidence tournante de l'UA.Ils voyageront en Ethiopie pour "créer les conditions d'un dialogue national ouvert pour régler les questions ayant mené au conflit", avait-il ajouté, sans préciser de calendrier.Quelques heures avant ces nominations, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait déploré que les autorités éthiopiennes refusent une médiation internationale.La réunion du Conseil de sécurité devait être la première depuis le déclenchement de la guerre il y a près de trois semaines. Elle devait intervenir alors que le président de la région dissidente du Tigré, dans le nord de l'Ethiopie, a affirmé lundi que son peuple était "prêt à mourir", au lendemain d'un ultimatum de 72 heures lancé par le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed aux dirigeants tigréens pour qu'ils se rendent.
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