Le FCC estime que les décisions "unilatérales" du chef de l'État "violent gravement la Constitution et servent de prétexte pour liquider, par l'instauration d'un régime dictatorial au service d'un pouvoir personnel, les institutions", dans une réaction lue lundi devant la presse."Le FCC prend acte de la décision du président de la République de mettre fin à la coalition", a ajouté son coordonnateur Néhémie Mwilanya, l'ancien directeur de cabinet du président Joseph Kabila.Le FCC ajoute qu'il va demander à M. Kabila "de donner sa part de vérité" sur cette crise, la plus grave au sommet de l'État depuis la première transition pacifique du pouvoir en janvier 2019.A cette date, M. Tshisekedi avait été investi en présence de son prédécesseur Joseph Kabila, première transition pacifique du pouvoir dans l'histoire agitée du plus grand pays d'Afrique sub-saharienne.Les deux hommes avaient au préalable conclu un accord secret de coalition.M. Tshisekedi avait été proclamé vainqueur de l'élection présidentielle de décembre 2018, et M. Kabila gardait la majorité au Parlement.Le président Tshisekedi a annoncé dimanche qu'il voulait rechercher une nouvelle majorité à l'Assemblée, par la nomination d'un "informateur", une personnalité chargée de chercher comment une telle majorité pourrait être constituée."La désignation d'un informateur là où existe un gouvernement de plein exercice, soutenu par une majorité confortable, est une violation flagrante et intentionnelle de la Constitution", insiste le FCC, qui estime qu'il avait "une majorité absolue issue des élections de 338 députés sur 500" début 2019.Le FCC a également appelé "la population à rester mobilisée contre la tentative en cours de hold-up de sa volonté souverainement exprimée dans les urnes".
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