"Il était clair au vu des résultats légalement exprimés que le Congrès national démocratique avait remporté les élections présidentielles et parlementaires", a-t-il déclaré. "Nous n'accepterons pas les résultats frauduleux de ces élections et nous prendrons toutes les mesures légitimes pour inverser cette injustice", a-t-il poursuivi. Selon la Commission électorale mercredi, le chef de l'Etat, leader du Nouveau parti patriotique (NPP), avait remporté 51,59% des voix contre 47,36% pour le candidat de l'opposition du Congrès national démocratique (NDC) John Mahama. Seules 515.524 voix séparent le président Akufo-Addo de son prédécesseur M. Mahama, devenu chef de l'opposition en 2016. Le NDC avait aussitôt annoncé qu'il rejetait ce résultat, mais le candidat M. Mahama ne s'était pas encore exprimé. "De nombreuses mesures ont été prises pour manipuler les résultats de l'élection en faveur du président sortant", a déclaré M. Mahama, 24 heures après la proclamation des résultats, dénonçant notamment une forte présence militaire déployée lors du dépouillement pour "intimider" et "inverser les résultats". Les résultats définitifs des élections législatives n'ont pas encore été annoncés par la Commission électorale, mais elle a publié des résultats provisoires. Sur les 275 députés, 137 appartiennent à la majorité présidentielle, 136 au parti de M. Mahama et un est indépendant.Un poste de député, dans la région de Bono Est, n'a pas encore été officialisé. Selon M. Mahama jeudi, son parti, le NDC, "a remporté une majorité de 140 sièges". Plus tôt dans la journée, la victoire de M. Akufo-Addo avait été jugée régulière par la Coalition des observateurs ghanéens des élections (Codeo), qui a surveillé 4.000 des 38.000 bureaux à travers le pays. Les élections s'étaient déroulées globalement dans le calme, selon les observateurs internationaux.Cinq personnes avaient cependant été tuées dans des violences électorales lundi et mardi, selon la police. Hormis ces incidents, le scrutin avait été de manière générale salué comme un exemple en Afrique de l'Ouest, en proie cette année à plusieurs scrutins violents et contestés, notamment en Côte d'Ivoire voisine.
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