Les affaires dans lesquelles des membres des forces de l'ordre sont poursuivis sont rares en Egypte, où les services de sécurité sont souvent accusés d'abus.Magdy Makeen, un chrétien copte de 50 ans, avait été arrêté puis détenu en novembre 2016 dans un commissariat du Caire. Sa famille avait récupéré peu de temps après son corps, affirmant qu'il portait des traces de torture.Un rapport d'autopsie a montré que M. Makeen avait des caillots sanguins dans ses poumons en raison de la pression intense exercée par quelqu'un sur son dos.L'affaire impliquait à l'origine dix policiers, dont un a été acquitté. Les neuf autres étaient poursuivis pour avoir torturé à mort la victime et contrefait son rapport d'arrestation.Ils "peuvent interjeter appel", a précisé la source judiciaire.Les groupes de défense des droits humains dénoncent régulièrement les abus et les actes de torture de la part des services de sécurité égyptiens, des accusations niées par le ministère de l'Intérieur.Les exactions policières sous le régime de l'ex-président Hosni Moubarak avaient été l'un des déclencheurs de la révolte qui l'a chassé du pouvoir en 2011.
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