Selon cette source, le général Abdel Fattah al-Burhane, qui préside aussi la plus haute instance exécutive du pays, "est arrivé à Gedaref (est) pour y effectuer une visite sécuritaire".L'armée avait rapporté mercredi "des pertes en vie humaine et en matériel" après "une embuscade menée (la veille) par des forces armées et des milices éthiopiennes".La presse locale a fait état jeudi de la mort de quatre soldats, tandis que 12 autres auraient été blessés dans l'embuscade dans l'Etat de Gedaref. Aucun bilan officiel n'a été fourni par Khartoum.Le Soudan, et notamment cette province frontalière de l'Ethiopie, connaît une grave crise humanitaire avec l'arrivée sur son sol de 50.000 réfugiés ayant fui la guerre dans la région éthiopienne du Tigré, selon l'ONU. "Le gouvernement appuie les forces armées", a soutenu mercredi soir dans un communiqué le Premier ministre soudanais Abdallah Hamdok.Lors d'une visite à Adis Abeba dimanche, il s'était entretenu avec son homologue éthiopien au sujet de la reprise des travaux concernant le tracé des frontières entre les deux pays.De son côté, Adis Abeba a tenu à minorer l'importance de l'embuscade. Un porte-parle du ministère éthiopien des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que les forces de sécurité éthiopiennes "avaient repoussé un empiètement sur leur territoire mené par des officiers de rang mineur et de fermiers".Un affrontement qui "devrait être résolu par des voies diplomatiques", avait-il ajouté sans préciser s'il y avait eu des victimes.
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