Cette première rencontre avait pour but de définir les modalités de ce dialogue dont l'une des grandes articulations reste les élections législatives prévues au premier trimestre de l'année prochaine 2021. Notre correspondant à Abidjan Moh SY SAVANÉ était sur place à l'ouverture de ce dialogue politique.
- Dans quelle ambiance se déroule la rencontre de ce matin ?
- L'ambiance est à la retrouvaille à la primature, siège du premier ministre - puisque le fil du dialogue avait été interrompu depuis plusieurs semaines, voire des mois.
Autour d'une très grande table rectangulaire, plusieurs membres du gouvernement d'un côté, faisaient face aux responsables des partis politiques et des organisations, de l'autre côté.
Le dialogue set conduit par le ministre de l'intérieur le général Vagondo Diomandé. Mais l'ouverture a été faite par le premier Hamed Bakayoko avant la conclave qui a duré près d'une heure.
"C'est la preuve d'un retour à un environnement apaisé" a déclaré le premier ministre se réjouissant de voir que tous les partis conviés ont répondu présents.
Il y avait au total 14 partis ou groupements de partis politiques. Le PDCI d'Henri Konan Bédié était représenté par Niamkey Koffi et Georges Philippe Ezaley, respectivement secrétaire exécutif intérimaire et vice président du parti.
Le FPI de Pascal Affi N'Guessan était représenté par son secrétaire général Issiaka Sangaré tandis que EDS, plateforme dont le référent est Laurent Gbagbo, a été représenté par Georges Armand Ouegnin.
Il s'agit d'une "réunion de lancement pour s'accorder sur les thèmes à aborder et le calendrier" a tenu préciset Hamed Bakayoko.
- Dans quel contexte s'est déroulée cette reprise de dialogue ?
- Hamed Bakayoko l'a rappelé dès l'entame : c'est suite à l'adresse du 14 décembre dernier d'Alassane Ouattara, qui l'a instruit lui le premier ministre, que cette reprise du dialogue politique a été possible.
Les enjeux immédiats sont liés à réforme de la CEI avant les élections législatives qui vont se tenir dans le premier trimestre de 2021. C'est aussi une mise en œuvre des recommandations de la CEDEAO qui avait initié un dialogue en octobre dernier.
En plus de cette question ponctuelle, l'opposition pourrait évoquer la libération de ses cadres arrêtés au lendemain de la présidentielle. Une présidentielle par elle contestée. Des cadres tels qu'Affi N'Guessan et Maurice Kacou Guikahué sont détenus.
Les élections législatives sont cruciales ici. Et les réformes demandées par l'opposition seront à nouveau évoquées. Hamed Bakayoko a tenu à rappeler des concessions antérieurement faites par le gouvernement à la demande de la CEDEAO : notamment l'introduction d'une 5ème personnalités de l'opposition à la CEI centrale, l'occtroi d'un poste de vice-président au PDCI à la CEI centrale.
Des personnalités se sont exprimés après ce premier round.
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