L'opposant marocain sera déféré devant le procureur général du roi auprès du tribunal de première instance de Rabat, "qui décidera s'il sera poursuivi en état d'arrestation ou de liberté provisoire, après son audition", a indiqué à l'AFP une source à la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN). Une enquête a été ouverte, début octobre, après la saisie du ministère public par une unité spécialisée pour "un inventaire de transferts de fonds importants et une liste de biens immobiliers" qui "ne correspondent pas aux revenus habituels déclarés par M. Monjib et des membres de sa famille", soulignait un communiqué du parquet. L'historien, âgé de 60 ans, avait alors affirmé sur sa page Facebook que les faits n'étaient "pas nouveaux" et figuraient déjà dans l'acte d'accusation d'un procès pour "malversations financières" et "atteinte à la sécurité de l'Etat", ouvert en novembre 2015 et plusieurs fois reporté depuis."Je suis innocent de toutes ces accusations diffamatoires", écrivait-il. "Le but de ces poursuites est de me sanctionner à cause d'une récente déclaration à la radio dans laquelle je parle du rôle de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST, renseignement intérieur) dans la répression des opposants et la gestion des affaires politiques et médiatiques au Maroc."Dans le cadre du procès ouvert en 2015, M. Monjib est poursuivi aux côtés de six autres journalistes et militants des droits humains. L'opposant marocain a déjà reçu le soutien de plusieurs organisations internationales de défense des droits humains qui ont demandé l'abandon des charges.
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