Le Premier ministre français au Tchad pour un réveillon avec les troupes

Infos. Le Premier ministre français Jean Castex est arrivé jeudi au Tchad pour une visite de soutien aux troupes de la force antiterroriste Barkhane, précédée d'un entretien avec le président Idriss Déby à Amdjarass (est), a constaté l'AFP.

Le Premier ministre français au Tchad pour un réveillon avec les troupes
M. Castex a atterri dans le fief du chef de l'Etat tchadien, où il est actuellement en villégiature, à 14H45 (13H45 GMT).Le Premier ministre, dont c'est le premier grand déplacement international, doit échanger avec M. Déby durant une heure pour un "entretien généraliste", selon ses services.Parmi les dossiers les plus brûlants figure l'avenir de l'engagement militaire français au Sahel, alors que trois soldats sont morts lundi au Mali dans l'explosion d'une mine artisanale.M. Castex leur rendra hommage jeudi soir dans un discours prononcé au camp Kosseï à N'Djamena, centre de commandement de la force Barkhane. Il réveillonnera ensuite avec des soldats parmi les 800 stationnés sur cette base, qui pilote les opérations sur toute la bande sahélo-saharienne.Vendredi, M. Castex ira à la rencontre des contingents positionnés à Faya-Largeau (nord), une oasis tournée vers la Libye, puis à Abéché (est), un important centre économique et verrou militaire non loin de la frontière soudanaise.Mais le Premier ministre n'apportera selon toute vraisemblance guère d'indications sur la physionomie future de Barkhane, actuellement composée de 5.100 hommes mais arrivée à un nouveau tournant stratégique."Des orientations claires", selon Matignon, sont attendues à l'occasion d'un sommet début 2021 à N'Djaména réunissant la France et ses partenaires du G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritanie et Tchad) engagés dans la lutte antiterroriste.Ce rendez-vous marquera le premier anniversaire du sommet de Pau qui avait recentré les objectifs sur la zone dite des "trois frontières" (Mali, Niger, Burkina Faso), avec plusieurs succès tactiques à la clé notamment contre l'Etat islamique au Grand Sahara (EIGS). Mais la France, qui se refuse à parler de "désengagement", mise aussi sur la montée en puissance des forces locales et pourrait en ce sens rappeler les 600 renforts déployés cette année. Ainsi est toujours espéré le déploiement d'un nouveau bataillon tchadien dans la zone des trois frontières, promis il y a un an mais qui se heurte à des retards alors que le pays est confronté aussi à des attaques terroristes de Boko Haram dans la région du lac Tchad.

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