"Nous visons février", a déclaré le Dr Zweli Mkhize lors d'une conférence de presse, expliquant être en négociations directes avec plusieurs fabricants dont Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Johnson&Johnson, ainsi qu'avec des laboratoires russes et chinois. Ces dernières semaines, le gouvernement sud-africain a essuyé des critiques notamment d'experts de la santé dans le pays, pour avoir tardé à se lancer dans le processus d'obtention de vaccins contre le Covid-19. Pour financer l'achat des vaccins, le gouvernement envisage de faire appel au soutien du secteur privé ainsi qu'à une contribution des principales assurances santé du pays."Une fois que nous nous serons mis d'accord sur un vaccin, nous connaîtrons le montant exact nécessaire", a déclaré le ministre.L'Afrique du Sud participe par ailleurs au dispositif Covax, mis en place par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Alliance pour les vaccins (Gavi), pour un accès équitable aux vaccins.La semaine dernière, le gouvernement a versé un acompte de 15,8 millions d'euros pour entrer dans le dispositif, soit le coût des vaccins pour seulement 10% de la population. Mais le pays africain de loin le plus touché par le virus ne s'attend à recevoir les premières doses, dans le cadre de ce dispositif, qu'au cours du deuxième trimestre de l'année."Il est clair que la deuxième vague que nous traversons nous affecte à un niveau encore plus élevé" que lors de la première vague, a reconnu le ministre. "La seule façon de lutter contre le Covid-19 non seulement en Afrique du Sud mais dans le monde entier est d'atteindre l'immunité par la vaccination". Le pays a pour objectif de vacciner dans un premier temps au moins 67% de la population du pays, soit environ 40 millions de personnes, afin d'atteindre l'immunité collective."Ces vaccins doivent être disponibles pour la majorité des gens d'ici fin 2021", a martelé le ministre. La campagne de vaccination se découpera en trois étapes: "la première phase concernera nos personnels de santé en première ligne", soit plus de 1,25 million de personnes, a expliqué le Dr Anban Pillay, du comité scientifique du ministère de la Santé. La deuxième phase de vaccination concernera les professions essentielles (police, mineurs, enseignants...), les plus de 60 ans, et les personnes vivant en lieux collectifs (prison, maison de santé, centre d'hébergement). Ceux-ci représentent 8,6 millions de personnes.Huit millions de personnes présentant des co-morbidités seront aussi prioritaires.Les autres 22,5 millions de personnes de plus de 18 ans seront vaccinées dans un dernier temps. L'Afrique du Sud a atteint le soir du Nouvel an un nouveau record avec 18.000 nouveaux cas enregistrés en 24 heures. C'est le premier pays africain à avoir passé la barre du million de cas.
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