Mme Hamdi, titulaire d'une maîtrise de l'université du Texas (Etats-Unis) et ingénieure diplômée de l'Ecole Centrale de Lille (France), a fondé une entreprise fournissant des solutions pour mener à bien de gros chantiers d'infrastructures et transformations, en maîtrisant les coûts et les délais.Celle qui est née au milieu des années 1980 prend la tête de la compagnie aérienne qui était sans patron depuis le limogeage en juillet d'Elyes Mnakbi, qui avait eu un différend avec l'ancien gouvernement sur le plan de sauvetage.La réforme de Tunisair, qui souffre d'un manque d'investissements, de lourdes dettes et d'une faible compétitivité, est un sujet épineux. Elle compte environ 7.800 employés et une flotte de moins de trente avions.La concrétisation d'un plan de restructuration négocié en 2017, prévoyant des licenciements, reste limitée.Mme Hamdi sera chargée de "développer un plan d'action stratégique pour sauver et promouvoir Tunisair afin de faire face à la concurrence internationale, en particulier des compagnies européennes et africaines", a indiqué le ministère dans un communiqué."Good luck" (Bonne chance), a tweeté le ministre Moez Chakchouk, expert international ayant rejoint le gouvernement en septembre.Outre ses difficultés récurrentes, Tunisair a été frappée de plein fouet par la pandémie de coronavirus, qui a entraîné une fermeture des frontières de mars à fin juin pour limiter la contagion. Le nombre de passagers a baissé de 75% sur les trois premiers trimestres de 2020, selon la presse spécialisée.
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