Le président sortant l'a emporté face à une opposition dispersée entre 16 candidats, l'ancien Premier ministre Anicet Georges Dologuélé n'arrivant deuxième qu'avec 21 % des suffrages exprimés.
Fils d’un chauffeur et d’une cultivatrice, Faustin Archange Touadéra manifeste très tôt des facilités en mathématiques. Après être passé par les universités de Bangui, d’Abidjan, de Lille et de Yaoundé, il obtient un doctorat d’État en mathématiques pures. Membre de l’Association nationale des étudiants centrafricains, il entame dès 1987 une carrière d’enseignant à l’université de Bangui comme professeur assistant de mathématiques. Sa carrière politique prend un tournant en 2008, lorsqu'il devient premier ministre, il est pourtant un parfait inconnu du monde politique.
C'est le président François Bozizé qui le choisit pour prendre la tête du gouvernement. À l'élection présidentielle de 2015-2016, il arrive deuxième du premier tour derrière son opposant, Anicet-Georges Dologuélé. Il est finalement élu président de la République à l'issue du deuxième tour en 2016...Faustin-Archange Touadéra est le président d'un pays dévasté.
Trois ans de guerre civile, de violences intercommunautaires, la Centrafrique est sous assistance, les fonctionnaires sont payés par la communauté internationale.
À son actif durant cette présidence, notamment un accord de paix en 2019 à Khartoum avec les 14 groupes armés, intégrant des chefs de guerre au gouvernement ou à l'administration. Pour ce deuxième mandat, de nombreux défis attendent le président réélu : relever un pays et une population meurtris par la guerre civile, une économie en difficulté, et regagner un immense territoire sous la coupe des groupes armés.
Nadir Djennad
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