« Même si le rôle de la Minusca n'est pas de faire la guerre, nos casques bleus utilisent tous les moyens nécessaires »

Selon le porte-parole de la Minusca, Vladimir Monteiro, « la situation est calme mais reste tendue ». « Nous continuons à mener des patrouilles pour permettre un accès humanitaire et protéger les personnes déplacées » ajoute-t-il.

« Par rapport aux critiques [concernant la ville de Bangassou], nous les rejetons. Nous avons toujours dit que les rebelles contrôlent trois points de la ville. »

À Bouar, les Faca et la Minusca sont intervenus ensemble pour faire face à des éléments armés, provenant de 3R, des éléments extérieurs, mais aussi des anti-Balaka qui résident dans la ville. Deux hélicoptères ont été déployés pour tenter de prendre le dessus. A noter que, selon un communiqué de l'Elysée, Paris a mené plusieurs vols dissuasifs, à très basse altitude, au-dessus de Bouar à l'aide de Mirage 2000.

Sur le rôle offensif de la Minusca, Vladimir Monteiro précise : « Même si le rôle de la Minusca n'est pas de faire la guerre, nos casques bleus utilisent tous les moyens. Trois cents casques bleus sont venus en renfort, et leurs interventions armées ont permis de changer la donne du côté de la Minusca au profit des Faca. »