Les deux dirigeants ont réaffirmé "leur volonté résolue à oeuvrer pour l'édification d'un partenariat d'exception, prôné de part et d'autre", à même de renforcer la coopération algéro-française au bénéfice des deux pays, notamment en matière d'investissement et de transfert de technologies, précise un communiqué. La crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19 a également été abordée.Lors de cet entretien téléphonique, MM. Djerad et Castex ont évoqué les préparatifs, en cours, d'une réunion Comité intergouvernemental de Haut niveau algéro-français (CIHN), prévue prochainement à Alger, selon la même source.M. Castex était attendu le 18 janvier à Alger, dans le cadre de cette réunion intergouvernementale, selon des médias algériens, mais son déplacement a été reporté. Les deux Premiers ministres ont souligné la "nécessité de faire de cette importante échéance un moment fort dans la consolidation, l'enrichissement et la diversification de la coopération entre les deux pays", souligne le communiqué algérien.Cet entretien a eu lieu au lendemain du départ du président algérien, Abdelmadjid Tebboune pour Berlin, où il doit se faire à nouveau soigner de "complications" à un pied à la suite de sa récente contamination par le Covid-19.Le 19 décembre, M. Tebboune et son homologue français Emmanuel Macron avaient discuté de "la relation bilatérale ainsi que les problématiques régionales" lors d'un appel téléphonique.La présidence algérienne avait alors indiqué que les deux chefs d'Etat devaient reprendre contact début 2021 "pour aborder nombre de dossiers et de questions d'intérêts communs, notamment les questions régionales et la situation en Libye, au Mali et au Sahara occidental". Parmi les dossiers prioritaires, figure également la question brûlante de la mémoire de la colonisation et de la guerre d'Algérie.L'historien français Benjamin Stora a été chargé par Emmanuel Macron de "dresser un état des lieux juste et précis du chemin accompli en France sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d'Algérie", dans le but de "favoriser une réconciliation franco-algérienne".M. Stora, spécialiste de l'histoire de l'Algérie, doit remettre son rapport à l'Elysée prochainement.
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